« Ça fait 3 ans que je ne suis pas rentrée dans mon jean préféré. » C’est la phrase que je répète sans cesse à mon amoureux qui me dit « mais c’est normal, tu viens d’accoucher, tu as enchaîné deux grossesses, tu vas faire du sport et puis tu retrouveras ton corps ».
Alors oui, c’est vrai, j’ai perdu les 25 kilos que j’avais pris lors de ma première grossesse, je vais y arriver. Et puis il y a plus grave dans la vie, le monde ne tourne pas autour de mon ventre mou et de mes poignées d’amour. Mais c’est pas seulement mon corps que j’aimerais retrouver. Parce qu’on peut être sublime en 36, en 42 ou en 46. C’est surtout ma confiance en moi, mes vêtements, mon identité.
Parce que s’habiller, qu’on aime la mode ou pas, c’est un vrai moyen de s’exprimer, de mettre en avant son style, ses goûts, ses valeurs. Et on s’en rend compte particulièrement après avoir mis le même legging pendant 9 mois, et après avoir délaissé 90% de son dressing pendant des années.
Alors quand Balzac m’a écrit pour ce projet, j’ai dû, certes, aller essayer des pièces une ou deux tailles au dessus de ma taille habituelle et ne pas toujours aimer le reflet que me renvoyait le miroir, mais j’ai surtout repris goût à la mode, j’ai adoré apprendre par coeur la collection pour trouver les looks qui me ressemblent le plus, et me reconnaître un peu à travers mes préférences.
La collection d’avril fait entrer les premières pièces estivales du dressing. C’est tout ce qu’on imagine glisser dans sa valise parfaite pour les prochaines vacances : Araceli la petite robe en crochet, Simon le short à rayures roses, le collier de perles, et cet imprimé léopard si singulier dont on ne se lasse jamais.
Et grâce à Matéo, je vais - enfin - pouvoir rentrer dans mon jean préféré.
Merci Balzac.
- Thaïs Tedaldi -